Les déclarations d’amour des footeux

Qui dit 14 février, dit St Valentin et qui dit St Valentin, dit déclarations d’amour. Dans le football, plusieurs acteurs de la discipline (joueurs, entraîneurs,…) ont déclaré leur flamme à leur club ou leur compagne. Et certains avec plus de tact que d’autres. Petit tour d’horizon

Francesco Totti – AS Roma

Oui, on commence fort. Quelle belle histoire entre l’attaquant italien et le club de Rome, sa ville natale. Le charismatique numéro 10 n’a connu que la Roma durant sa carrière professionnelle. Toujours efficace même à plus de 30 ans, il a cependant été moins présent sur ses deux dernières saisons, écarté par l’entraîneur Luciano Spalletti. Il n’empêche que Totti, désormais jeune retraité à 41 ans, gardera toujours l’AS Rome dans son cœur. Il avait d’ailleurs déclaré un jour « j’ai trompé toutes mes copines, mais je n’ai jamais trompé la Roma et je ne le ferai jamais ». Oui, on peut parler de club de cœur.

Raymond Domenech – Estelle Denis

Un peu moins classe, surtout dans le contexte de l’époque. Nous sommes le 17 juin 2008, le coup de sifflet retentit, la France est éliminée de l’Euro 2008 par l’Italie (2-0) et Raymond Domenech est interrogé par un journaliste sur son avenir en tant que sélectionneur de l’équipe de France. Mais Domenech répond à côté et déclare : « aujourd’hui, j’ai fermé la parenthèse, je n’ai qu’un seul projet, c’est épouser Estelle, c’est aujourd’hui que je lui demande. Je sais que c’est difficile, mais c’est dans ces moments-là qu’on a besoin de tout le monde et moi j’ai besoin d’elle ». A noter qu’aujourd’hui, ils ne sont toujours pas mariés.

Edinson Cavani – PSG

Ibrahimovic parti, Cavani s’éclate. A 30 ans, le numéro 9 du Paris Saint-Germain empile les buts cette saison. Avec le club de la capitale, l’Uruguayen a inscrit 21 buts en 23 matchs de Ligue 1 et il est heureux, comme il a récemment déclaré dans une interview accordée au média britannique The Telegraph : « j’aime vraiment ce club. Je veux rester ici pour longtemps. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans le football, mais mon souhait est vraiment d’être heureux au PSG et de gagner beaucoup de trophées ». Mais on n’oublie pas que l’important, c’est les trois points.

Iker Casillas – Real Madrid

Parfois, c’est au moment où on quitte quelqu’un, qu’on se décide de lui déclarer son amour. C’est le cas pour Iker Casillas. Aujourd’hui gardien de but de Porto au Portugal, l’international espagnol a quitté Madrid en 2015. Son départ officialisé, il avait l’époque tenu à dire au revoir à son club de toujours et aux supporters : « J’avais 9 ans quand j’ai revêtu le maillot blanc, et alors j’ai réalisé un rêve. Après 25 ans passés à défendre le blason du plus grand club du monde, arrive un jour difficile, celui-ci, le jour de dire adieu à une institution qui à l’évidence m’a tout donné. Pendant tout ce temps, nous avons souffert, ri, pleuré. Ce club m’a non seulement appris à être un athlète, mais il m’a fait grandir en tant que personne. (…) Je ne pourrai jamais vous oublier, et soyez sûrs que partout où j’irai je continuerai à crier ‘Hala Madrid!’ »

Después de 25 años defendiendo el escudo del equipo más grande del mundo, llega el día más difícil de mi vida deportiva; decir adiós a la institución que me lo ha dado todo. Durante todo este tiempo hemos sufrido, reído, llorado, disfrutado juntos, me he sentido acompañado y querido, tanto en los buenos como en los malos momentos. Este club no solo me ha enseñado a ser deportista, me ha formado como persona. Me ha ayudado a crecer, inculcándome los valores que defiende su escudo: respeto, compañerismo, compromiso, humildad… Y he tratado de reflejarlos allá donde he ido representando al Real Madrid. Hoy quiero acordarme de manera muy especial de todos mis compañeros. A lo largo de estos años hemos vivido juntos momentos únicos e irrepetibles, compañeros con los que he formado una familia y compartido lágrimas tanto de alegría como de tristeza. Dejo grandes amigos y sé que esté donde esté siempre podré contar con ellos, al igual que ellos conmigo. Mis entrenadores, desde el benjamín sin excepción, y sus cuerpos técnicos han sido mis maestros, los mejores del mundo, gracias a todos ellos por sus consejos, su comprensión, su experiencia y su profesionalidad. De todos he aprendido mucho. A todo el personal, que siempre han estado dispuestos a apoyarme y solucionar cualquier problema, no se les ve pero siempre están ahí. Y todo mi cariño a mis padres y a toda mi familia que con su esfuerzo y desvelos me ayudaron a emprender este camino y sobre todo a mi mujer y a mi hijo porque día a día estarán a mi lado compartiendo cada segundo de esta apasionante etapa de mi vida. Y estas últimas líneas os las dedico en especial a todos vosotros, al Madridismo, que no conoce fronteras. Gracias por vuestro apoyo incondicional, por permitirme levantar cada copa, cada triunfo, por ser vuestro capitán, por acompañarme en los buenos y en los malos momentos, por tenderme la mano y tirar de ella para levantarme. No me recordéis por un buen portero o un mal portero sino como una buena persona con sus defectos. Gracias a tantos por tanto, nunca os podré olvidar, y estad seguros que allá donde vaya seguiré gritando: ¡¡Hala Madrid!!

Une publication partagée par Iker Casillas (@ikercasillas) le 12 Juil. 2015 à 4 :26 PDT

Gianluigi Buffon – Juventus de Turin

Il ne sera pas présent à la coupe du monde pour le plus grand malheur des amateurs de ballon rond, mais il fait le bonheur de la Juventus. Après des débuts à Parme, le gardien de but de 40 ans évolue au sein de la Vieille Dame depuis 2001. Et l’international italien a publié sur les réseaux sociaux il y a un an un poème original à… son but. A l’époque, il vient de battre le record d’invincibilité en Série A (979 minutes) et tweete ceci : « J’avais 12 ans quand je t’ai tourné le dos. Reniant mon passé pour te garantir un avenir sûr. Je l’ai fait avec mon cœur. Je l’ai fait avec mon instinct. Mais le jour où j’ai arrêté de te regarder en face est aussi le jour où j’ai commencé à t’aimer. Te protéger. Être ton premier et dernier rempart. Je me suis promis que je ferais tout pour ne plus te voir. Ou le moins de fois possible. C’est douloureux à chaque fois, de me retourner et de réaliser que je t’ai déçu. Encore. Et encore. On a toujours été opposés mais complémentaires, comme le soleil et la lune. Obligés de vivre côte à côte sans pouvoir se toucher. Compagnons d’une vie durant laquelle nous ne pouvons nous toucher. Il y a plus de vingt-cinq ans j’ai fait un serment : j’ai juré de te protéger. De m’occuper de toi. Un bouclier contre tous tes ennemis. J’ai toujours pensé à ton bien-être, le faisant passer en premier, même devant le mien. J’avais 12 ans quand j’ai tourné le dos à mon but. Et je continuerai de le faire. Tant que mes jambes, ma tête et mon cœur me le permettront. » C’est beau.

Avevo 12 anni quando ho voltato le spalle alla porta. E continuerò a farlo… #G1G1 pic.twitter.com/nJfM58Rv79

— Gianluigi Buffon (@gianluigibuffon) 21 mars 2016

Blaise Matuidi et sa femme

On vous a gardé le « meilleur » pour la fin. Nous sommes le 14 février 2017, ou plus précisément le 15 février car il est aux alentours d’une heure du matin au moment de cette « déclaration ». Le PSG vient de battre Barcelone lors du match aller des 8èmes de finale de la Ligue des Champions (4-0) et Blaise Matuidi, aujourd’hui à la Juventus de Turin, profite de la Saint-Valentin pour tweeter son amour à sa femme, mais avec une photo… maladroite. Le milieu de terrain a tout simplement tapé dans Google « matuidi femme », a screnné la photo et l’a postée… Pas très malin. Le joueur s’est ensuite aperçu de sa bêtise et a supprimé le tweet pour en mettre un nouveau avec une photo personnelle. Mais sur Twitter, les archives restent…

J’ai bien évidemment screené, je sens que ça va disparaître pic.twitter.com/Jp94aIde3r

— Lucie (@LucieBacon) 15 février 2017