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Une journée avec l’équipe cycliste AG2R La Mondiale

A l’occasion du départ du Giro à Belfast, Digital Sport a eu l’occasion de découvrir les coulisses de l’équipe cycliste professionnelle AG2R La Mondiale. Durant une journée, nous avons pris les commandes des réseaux sociaux de l’équipe (Facebook et Twitter) et sommes partis à la rencontre du personnel AG2R. Car au-delà des 30 coureurs qui composent le Team, c’est 30 autres personnes qui s’assurent que rien ne puisse venir perturber les performances sportives : directeurs sportifs, mécaniciens, kinésithérapeutes, assistants, diététiciens… Chaque membre du staff occupant un rôle majeur dans le bon fonctionnement de l’équipe.

Samedi 10 mai, 7h30, le soleil se réveille doucement, les assistants sont au taquet depuis bientôt une heure. Ils préparent les ravitaillements qui seront mis à disposition des 9 coureurs dans les voitures des directeurs sportifs. Thé pour les frileux, sirop et minéraux pour les bonhommes. Petit point de détail en passant aux certains fans qui ont réagit au fait qu’un Grand Tour impliquait la consommation de 2 000 à 2 500 bidons. Si on relative, ça fait environ 100 bidons / jours : une cinquantaine est destinée aux coureurs, le reste est donné aux fans qui attendent avec ferveur les coureurs au pied du bus avant et après chaque étape…

8h00, rencontre avec les mécaniciens de l’équipe. Le débat est au poids des composants. Car oui, l’UCI réglemente le poids minimum des vélos à 6,8 kilogrammes. C’est déjà pas grand chose, mais c’est encore trop. Aujourd’hui, les vélos utilisés par les petites tailles (Domenico Pozzovivo, Alexis Vuillermoz…) pèsent davantage 6 à 6,5 kgs. Alors ils sont obligés de plomber les vélos pour être dans les règles. Les dirigeants de l’UCI sont vieillissants et leur règlement aussi…

Signature du protocole, consignes des directeurs sportifs, derniers micro-réglages et c’est parti pour 219 kilomètres sous une météo dantesque oscillant entre 9°C et 13°C. Nous montons finalement avec Vincent Lavenu, manager général et exceptionnellement directeur sportif sur cette étape. GPS, télévision, radio-course et radio-coureurs, il y aurait presque assez d’ondes pour faire cuir du pop-corn, mais nous ne sommes pas là pour ça.

Les coulisses d'AG2R La Mondiale

Vincent et Jean-Luc Goussard, le mécanicien présent dans la voiture sont là pour assister les gars s’ils en ont besoin. Et autant dire qu’ils ont souvent besoin, coupe-vent, ravitaillement… chaque seconde est précieuse : moins de 10’’ sont d’ailleurs nécessaires au mécano pour changer une roue. A ce niveau là, on peut comparer le cyclisme à des Formules 1 et les voitures de DS à des pitstop.

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La course se déroule et la tension monte à mesure que les kilomètres avant la ligne se réduisent. La position des voitures étant définie par le classement par équipe, il est important d’être bien placé pour être rapidement disponible auprès des coureurs si besoin. Notamment dans les fins de courses. Nous avons d’ailleurs pu le constater avec la crevaison de Patrick Gretschà 10 kilomètres de la ligne. Le mécanicien a beau être rapide, les derniers kilomètres sont contrôlés par les équipes de sprinteurs qui mettent en route le train et roulent à presque 60 km/h. A cette vitesse peu de coureurs savent tenir la cadence seul contre le vent. Patrick parviendra finalement à rentrer avant les 3 kilomètres et ne perdra donc pas de temps. Les coureurs passent la ligne, l’adrenaline redescends, les esprits se calment et chacun debrief de la journée y compris nous. Un Top 10 pour David Appollonio, pas de casse, pas de temps perdu, les missions sont remplies pour chacun.

Enfin, le programme du soir est organisé pour la récupération : massages, repas et repos. Le soir est finalement le seul moment où les coureurs ont un peu de temps pour penser à autre chose :  Alors on les laisse tranquille et on se réveille lendemain pour le même programme : vélo, boulot, dodo.

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