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Le coup monté du groupe télévisuel italien RAI : Cancellara et son vélo électrique

Voilà un joli coup médiatique monté par la RAI. Cancellara a, ces dernières semaines, fait l’objet de polémiques sur une supposée utilisation d’un vélo électrique. Pour ceux qui étaient en vacances, voici la vidéo à l’origine de cette rumeur :

Pour avoir vu et entendu des vélos électriques, ils étaient bien loin  des bolides monocoques de 6,8 kg (poids minimum fixé par l’UCI) que l’on peut voir sur le Tour. Un vélo électrique de ville pèse en moyenne 20-25 kg et les batteries qui les accompagnent pèsent entre 1 et 4 kg pour une autonomie allant de 25 à 60 kilomètres en mode « assistance au pédalage ». Pour le bruit, on est loin du son de la mobylette, mais le bourdonnement du moteur électrique est largement audible sur quinzaine de mètres. Je propose donc au génie qui a réussi à résoudre l’équation dimension/poids/sonorité de se reconvertir chez Scott ou Specialized, la science a besoin de lui.

Si je ne suis pas un adorateur de Cancellara, malgré les deux changements de vélo suspects qu’il a pu faire, j’ai tout de même du mal à croire en cette histoire de vélo électrique, d’autant plus que les changements de vélo peuvent être dus à une volonté du coureur de changer de pression de pneu. J’espère simplement que vous avez pu voir la puissance de Cancellara  lors du prologue du Tour 2010, sur lequel (normalement), les vélos ont été testés. Comme il l’a si bien dit, le moteur c’est lui et peut être quelques traces d’EPO et d’insuline, mais bon, ça ils l’utilisent tous…

Finalement, le buzz (ou ramdam comme le veux Monsieur Mitterand) a plutôt bien marché avec près de 3 000 000 de vues, Cancellara donne un petit coup de pouce à la chaine italienne. Ces accusations de dopage sur certains coureurs professionnels restent par ailleurs gonflées quand on connait le passé fulgureux du sport italien : la Juventus ou encore le blitz de San Remo pour ne citer qu’eux.

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