A l’image du trail, les “mud runs” symbolisent la volonté de sortir d’une pratique sportive un peu trop institutionnalisée souvent focalisée sur les pratiques de piste, du 10k ou encore du marathon. Les mud runs sont une sorte de parcours du combattant calquée sur les épreuves d’entrainement des militaires : Boue, feu, eau glacée, câbles électriques voire barbelés, l’idée est de hisser des coureurs occasionnel au rang de héros.
Si les “mud runs” sont la grosse mode du moment, il convient cependant de rappeler qui a importé le premier le concept en France… L’association Triathlon Vallée de lacs a été la première à organiser la Fisherman’s Friend Strongmanrun en 2010, devenue aujourd’hui la Muddy Run.
Depuis, les concurrents se sont multipliés et quand on voit que même A.S.O, leader français dans l’organisation d’évènements sportifs, s’y intéresse en lançant le Mud Day, c’est qu’il y a un véritable marché à prendre. Si la course a connu un franc succès avec plus de 13 000 inscriptions pour sa première édition, A.S.O va avoir du soucis à se faire face à l’arrivée en France du label Spartan Race dès cette année, qui a déjà séduit plus de 350 00 personnes dans le monde entier.
Notre recommandation ? Foncez sur la Muddy Run dans les Vosges (à la Bresse pour être précis). Nous étions sur l’an dernier et avons eu la chance de croiser tout plein de célébrités de Borat en passant par Superman jusqu’aux Schtroumpfs… Promis vous ne serez pas déçu. Rendez-vous le 13 octobre !
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=x69D-xae_ds[/youtube]
Dans quelques mois aura lieu un événement planétaire. La coupe du monde de foot au Brésil, une des CDM les plus attendues dans l’histoire du foot. Afin de pouvoir communiquer le mieux possible autour de son événement phare, la Fifa va mettre en place une nouvelle stratégie facebook en lançant lundi prochain, 3 nouvelles fan pages.
Celle de la coupe du monde 2014, FIFA world cup Brazil qui traitera de tous les sujets liés à la prochaine CDM et rien d’autres.
La page Fifa world cup : qui elle retracera l’histoire de plus de 80 ans de coupe du monde. La Fifa pourra enfin communiquer les différentes archives dont elle dispose depuis la coupe du monde 1930.
Enfin la page plus générique, celle de la Fifa, qui traitera de toutes les activités dans lesquelles l’organisation est impliquée.
Un moyen pour la FIFA de pouvoir mieux segmenter sa communication et de pouvoir profiter au mieux d’une des compétitions les plus importantes au monde, tout sport confondu. On peux également imaginer que cela sera pour elle un moyen de mieux mettre ses partenaires en avant pour chacune des différentes compétitions sans créer de confusion. Attendons donc lundi prochain pour voir ce que l’on nous a réservé pour ce lancement.
Après une double alerte publique de Luca Di Montezemolo puis de Jean Todt qui tout deux avaient évoqué le besoin de réduire les couts des écuries engagées en Formule 1. Et après une réunion ce vendredi, la décision a été prise de passer à l’acte.
En 2014, les moteurs V6 seraient introduits et demanderaient un plus gros investissement de la part des écuries. Et lorsque l’on tient compte du contexte économique, on s’aperçoit rapidement que les budgets sont de plus en plus durs à boucler. De plus contrôler les budgets garantirait une plus grande homogénéité en terme de niveau et donc des résultats plus palpitants.
Afin d’anticiper cela et de ne pas subir la perte d’équipes au sein de son élite, la FIA a décidé de prendre le taureau par les cornes et de réglementer les dépenses en développement. Ainsi, un des premiers accords sera de limiter les couts sur le développement des châssis. Celui-ci pourrait être voté des le 30 juin. Seules deux teams n’ont pas souhaité prendre part à cette évolution, Redbull et Torro Rosso. D’autres règlementations techniques seraient également en cours de négociation.
Le deuxième axe de développement, serait de repenser les différents championnats monoplaces. Jean Todt l’a ouvertement expliqué, il faut limiter le nombre de catégories. Cela aurait pour conséquence une meilleure visibilité sportive. D’un point de vue stratégique, cela permettrait à la FIA de mettre en place une communication claire et hiérarchisée. Enfin, cela permettrait également de concentrer les annonceurs sur un nombre plus réduit de compétitions et ainsi garantir des revenus.
Voila un sport qui a bien conscience de la situation économique dans laquelle il évolue et ne reste pas sans réactions. Une décision sportive qui vient au secours d’un modèle économique, c’est assez rare pour être souligné. Personnellement je trouve ces choix judicieux, attendons de voir jusqu’ou la FIA ira et comment ils géreront le cas Red Bull.
En attendant, comme d’habitude nous vous laissons vous exprimer. D’un point de vue économique ou purement sportif vos avis sont les bienvenus.
Pour les quelques personnes (dont je fais partie) qui suivent le basket français (oui oui cela existe) vous avez surement remarqué beaucoup de changements ces dernières semaines. Je vais donc revenir sur 5 actions qui pour certaines, nécessiteraient des explications de la ligue. Pour d’autres cela va dans le bon sens, sans aucun doute. Un nouveau souffle insufflé par son nouveau président ? Surement.
La soirée des trophées qui récompense les meilleurs acteurs de la saison, a cette année été diffusée en direct sur RMC et sport +, une soirée qui s’est voulu dynamique et plus « fun » que d’habitude. Une action certes simple mais qui a eu le mérite de marquer un changement et d’offrir une petite visibilité non déplaisante.
La LNB et E-billet, le service billetterie de l’Equipe, ont lancé une offre spéciale pour les finales des championnats de France Pro A et Pro B qui auront lieu le 16 juin prochain à Paris Bercy. Du 19 mai au 1er juin, les personnes achetant leurs billets sur internet (Uniquement pour les places de seconde catégorie) se sont vu offrir une deuxième place gratuite. Gros point noir, cette offre est restée invisible. A part un bas de page dans l’équipe, aucune trace de cette promotion. Que cela soit sur le site de la ligue ou sur l’equipe.fr (ni nul part ailleurs). Pire encore, la ligue, sur son site, renvoie directement sur Digitick et non sur e-billet pour acheter ses places. Bref voila une petite activation de partenariat bien mal ficelée, mais allez, elle a le mérite d’avoir été tentée (par la ligue ou l’équipe ?). Souhaitons que d’autres activations voient le jour.
Rien de bien extraordinaire, mais depuis le temps… La ligue a enfin intégré les flux Twitter sur les matchs en live sur son site. Alors oui cela n’est pas encore segmenté par match (seul le tag playoffslnb est visible), mais cela incite déjà les fans à discuter basket. Pour les plus avertis d’entre vous, vous constaterez que la ligue s’est trompée sur le nom des équipes, mais une petite coquille de temps en temps, ça permet de se remettre en question?
L’évènement majeur, la suppression de la Semaine des As qui sera remplacée par (respirez un grand coup) La Disneyland Paris Leaders Cup LNB (#DPLCLNB). Nous avons pu entendre un grand nombre de réactions à ce sujet, et pour ma part, une quantité astronomique de questions me vient à l’esprit.
Le nom à rallonge de cette compétition va bien sur être abrégé et deviendra à terme la Leaders Cup, Oui, exit le Disneyland Paris. Le naming c’est bien, encore faut-il choisir un nom compatible. J’espère que Disney n’a pas trop touché au portefeuille… Ce nom est également très « anglophone ». Et depuis plusieurs années, les médias qui ne s’intéressent pas au basket, avancent les arguments d’un sport anglophone, incompréhensible du grand public, ayant une image trop Américaine. Ce nom n’arrange en rien les choses. L’association avec Disneyland non plus.
Le lieu, Paris. Pas grand-chose à dire sur la ville, que cela soit en termes de prestige, d’accès, d’image, cela tombe sous le sens. Le gros problème est que cette compétition se jouera dans une salle de…5000 places !!! Pour l’évènement censé être le plus médiatique, être la vitrine du basket français, 5000 places ce n’est vraiment pas beaucoup.
Enfin reste l’interrogation des prix. Des formules match + accès aux parcs ont été ébruitées, nous le saurons assez rapidement. J’espère sincèrement que les tarifs ne s’envoleront pas trop, même si 5000 places c’est vite rempli. Et bien entendu, espérons que des places uniquement pour la compétition seront disponibles. Mini a beau être séduisante, les fans sont aussi là pour le basket.
Précisons que la LNB a également changé la formule sportive du championnat. En effet, à partir de la saison prochaine, la finale des playoffs ne se jouera plus en un match sec à Bercy mais en plusieurs matchs dans les clubs. Le championnat accueillera également deux nouvelles équipes sur wild card la saison suivante. Ce sujet fait polémique, mais ces changements sont nécessaires.
Interactivité, visibilité, activation, événementiel, règlement sportif… Voila un bref aperçu des changements à la ligue. Pour ma part, même si certains restent à améliorer, si d’autres sont ratés (comme la promotion playoffs) je pense que la ligue se dirige dans la bonne direction. Et n’en déplaisent aux partisans du basket régional, si nous voulons un basket médiatique il faut faire des sacrifices. Pour ma part j’attends encore d’autres mesures fortes de la part de la ligue comme celle des droits TV. Je le dis haut et fort, il faut les “OFFRIR” afin que le basket français soit vu sur une chaine à grande audience!!! Et ne venez pas me dire que ce sont quelques euros donnés par sport + qui font la différence dans le budget. (de plus ils seraient vite récupérés grâce aux retombées économiques d’une plus grande visibilité)
C’est désormais à vous de vous exprimer et de laisser votre opinion. Après tout, nous sommes là pour discuter.
Tremblement de terre au sein du Football Européen ? La FIFA (et l’UEFA) testeront à Wembley le 2 juin prochain, à l’occasion du match Angleterre – Belgique, la technologie sur la ligne de but (GLT). Comme son nom l’indique, cette technologie permettra de savoir si le ballon a réellement franchi la ligne ou non.
Si je vous en parle c’est parce que cette technologie, si ce test était concluant, pourrait être amenée à être banalisée. Et bien plus qu’une décision sportive, c’est également une décision qui touche directement au business. A l’heure ou un but peut avoir des répercussions financières énormes, il était plus qu’important de s’en occuper.
Car oui les erreurs d’arbitrage arrivent et arriveront toujours, mais savoir si oui ou non le ballon est rentré est plus qu’important. Il ne devrait pas y avoir de place à la subjectivité. Il y a but, ou pas, c’est tout.
Pour rappel, le 1er scandale a eu lieu en 1966 lors de finale de la Coupe du Monde Angleterre – Allemagne et un but Geoff Hurst. L’arbitre avait accordé le but alors qu’il n’était pas rentré. Il aura fallu pas moins 46 ans pour penser y remédier. Et je le dis haut et fort, j’espère que Michel Platini, saura la mettre en place rapidement (en Europe ou à l’international). Le tennis, le rugby, le basket…utilisent les technologies pour certaines situations litigieuses. Alors espérons que le joueur qui a marqué des générations sur le terrain saura le faire en dehors, même si j’en doute de plus en plus.
Imaginez-vous une équipe qui perd la ligue des champions (ou ne serait-ce qu’un quart de finale) sur ce genre d’erreur, et ce sont des millions d’euros de CA en sponsoring, produits dérivés et autres sources de revenus qui s’évaporent. Alors oui cette mesure (si elle est mise en place) est sportive mais pourrait avoir des répercutions sur le business même si celles-ci ne seront que peu (pas) visibles.
Et j’aimerais même pousser la réflexion plus loin. Cela ne jouerait-il pas non plus sur l’image du football international. Il ne faut pas se le cacher, la Fifa et l’Uefa ne jouissent pas d’une image jeune et dynamique. Ainsi mettre en place une telle évolution ne pourrait être que bénéfique pour ces deux institutions.
Ne reste plus qu’à attendre que cette technologie soit présente dans tous les buts du monde. Premiers éléments de réponse le 3 juin au soir. Et si vous ne pensez pas que cette décision est autant sportive que « commerciale et marketing », n’hésitez pas à réagir
Vendredi dernier, le Real Madrid est entré dans une nouvelle ère, celle des mega clubs, comme certaines marques sont devenues des mega brands, le club de la capitale espagnole vient de démonter qu’il était désormais plus qu’un club de football, il est une entreprise.
Il est une personne sur terre qui doit bien être l’homme le plus heureux, le directeur marketing du Real Madrid. N’importe quelle idée, plus farfelue et dépensière qu’elle soit ne sera jamais assez belle pour le club espagnole. La dernière en date est de faire émerger de l’eau une île artificielle de près de 50 hectares dont le prix s’élève à 1 milliard de dollars. Basé dans l’Émirat du Ras al-Khaimah, cette île intégrera un parc d’attraction, des hôtels, un musée du club, des infrastructures sportives et notamment un stade de près de 10 000 places ouvert sur la mer.
Lancé en grande pompe à Madrid en présence des joueurs du club mais aussi de Zinedine Zidane (toujours dans les bons coups celui là), le projet sera construit sur 3 ans avec une ouverture en janvier 2015. Florentino Perez, l’homme qui a transformé le Real en mouille presque son slip lorsqu’il parle du Real Madrid Resort Island : “Quand l’île ouvrira ses portes, les visiteurs pourront faire partie de la légende de ce club. Nous avons associé notre nom et notre potentiel à une destination unique, un lieu de rencontre stratégique et un projet sans précédent, tout cela à moins de 4 heures d’avion pour les 2 000 millions de visiteurs attendus”. Le président du Real a un début d’érection.
Mais comment payer tout ça ? Facile papa, en vendant des lingots d’or et d’argent avec l’écusson du club dessus. Depuis environ un an, c’est la mode d’offrir de l’or ou de l’argent en Espagne, “tiens Tonton, voici deux lingots pour tes 50 ans”. Le Real Madrid et la raffinerie turque Istanbul Gold Refinery ont donc signé un licence pour produire et commercialiser des lingots et pièces.
Chaque lingot, pièces ou médaille a son certificat. Ils sont disponibles depuis le 16 mars à la boutique officielle du Real à Bernabéu. Le prix des lingots d’or varie entre 70 et 100 euros et 20 euros pour l’argent. C’est pas très cher car le lingot fait en réalité la taille d’une carte de crédit…
Faire un dessin animé avec ses joueurs c’était cool, vendre des slips aux couleurs du club c’était encore plus cool mais construire une île du futur et servir de placement pour l’épargne des espagnols, là on est dans une autre dimension mais c’est peut-être ça la dimension des mega clubs qui gèrent l’aspect sportif avec une logique business digne des plus grands groupes industriels américains.
Mais parle-t-on encore de sport ici ? Que le Real Madrid gagne la Ligues des Champions demain ça n’a que peu d’importance, l’île verra quand même le jour, l’aspect sportif est relégué au second plan, ce qui compte c’est la marque et plus les résultats. Le Real Madrid a construit une légende sportive, il veut maintenant construire autre chose.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1WYBtaiPyfg[/youtube]
Si la réponse est oui, alors lisez attentivement ce qui suit !
Mais avant tout chose, fâchons nous un peu, Digital Sport ne pas vous révéler tous les détails de cette campagne. Ouais, on préfère que ça soit Dejah Meldem, digital marketing manager à l’UEFA qui s’en charge à l’occasion de Sport and New Media le 11 mai prochain à Paris. On est réconcilié, c’est bon ?
Vous n’avez pas encore acheté vos billets ? Vous avez le déjeuner chez la belle-mère impossible à décommander ? La finale de l’Europa League est le 9 mai et Sport and New Media le 11 mai, ce qui veut dire que vous aurez une présentation de la préparation et de l’activation de la campagne mais aussi un aperçu des premiers résultats.
En plus vous aurez droit à une petite avant-première avec le preview des actions social media pour la Ligue des Champions ainsi que la possibilité de poser toute vos questions à Dejah qui participera à la discussion de l’après midi. Toujours envie de manger chez la belle-mère ?
Et ça ne s’arrête pas là puisque si vous souhaitez connaitre la stratégie digitale d’adidas, comment le FC Barcelone a construite la base de données de ses fans, quelles sont les applications “sport” de Youtube les plus utiles ou quel est le point de vue de la Fédération Internationale de Ski sur la création d’une TV sociale pour ses fans, décommandez la belle-mère !
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter infoteam@sportbusiness.com ou à vous connecter sur www.sportandnewmedia.com
Crédits photo Elie Stéphane Zoulay / DPPI
Depuis 5 ans, la Grèce connait une récession économique des plus fortes. Le gouvernement n’y a pas résisté et la place du pays dans l’UE est aujourd’hui mise entre parenthèses. Si certains accusent les politiques grecques d’avoir plongé le pays dans cette situation à cause d’une incapacité à instaurer une politique fiscale optimale d’autres pensent que c’est la faute aux Jeux Olympiques de 2004 qui ont été le début de la fin.
Cette idée n’est pas infondée. En effet, les JO de 2004 se sont révélés être un gouffre financier pour le pays, le coût projeté de l’événement étant très, très éloigné du coût réel et les bénéfices étant surestimés.
L’écart entre les prévisions a surtout était expliqué par la hausse du budget sécurité qui a véritablement explosé après les attentats du 11 septembre (kiffe le jeu de mots). Pour assurer la sécurité de l’événement, le comité d’organisation a dû débourser 970 millions d’euros.
Le budget estimé des dépenses s’élevait à 4,5 milliards d’euros, au final un peu moins du double a été dépensé. Et ce montant n’incluait pas certains autres frais comme la construction accélérée de structures n’ayant pas un lien direct avec les épreuves comme la Attiki Road, le nouvel aéroport Eleftherios Venizelos, le tram, etc.
Un rapport de la BBC fait même état d’un chiffre de 10 milliards d’euros payés par la Grèce pour ces JO. Une addition un peu trop salée pour le berceau de l’olympisme qui pensait bénéficier de retombées économiques puissantes à l’occasion du retour des JO à Athènes. En décembre dernier, Jacques Rogge, a confirmé le rôle joué par Athènes 2004 dans les finances de l’état grecque. “Le coût des Jeux a augmenté la dette grecque de 2 à 3 %” affirmait le président du Comité international olympique dans les colonnes du quotidien grec conservateur Kathimerini.
La Grèce n’était peut-être pas à même d’organiser une telle compétition, elle a aussi joué de malchance avec le contexte socio-politique mondial mais c’est le CIO en choisissant cette candidature qui avait du apporter des garanties solides qui a scellé le sort de la Grèce. Faut-il s’en prendre alors aux membres du CIO et parler de corruption ? Doit-on s’en prendre à la Grèce et au comité d’organisation ? Une chose est sûr aujourd’hui, il convient de dire que n’organise pas qui veut une olympiade ou un championnat du monde et cela pour le bien de l’économie mondiale.
Depuis toujours des questions hantent nos esprits, la vanille est-elle meilleure que le chocolat, les tortues ninja mettent-elles sa race à Shredder en un-contre-un, les Jeux Olympiques sont-ils plus forts que la Coupe du Monde de football.
Pour les deux premières questions, je vous laisse vous entretuer, bien que je mettrais une petite pièce sur les tortues mais pour la dernière une étude commandée par General Electric vient apporter un éclairage (cadeau celle-là) à notre interrogation. L’étude s’adressait aux brésiliens et leur demandait, entre autre, de dire quel événement entre les JO de 2016 et la Coupe du Monde de foot 2014 aurait le plus d’impact sur leur pays par rapport à plusieurs critères comme l’économie ou le tourisme par exemple.
Premier critère : l’économie
Quasiment un brésilien sur deux s’accorde à dire que la Coupe du Monde de foot 2014 aura un impact sur l’économie plus important que les Jeux Olympiques de 2016. 29% pensent que cet impact sera identique et seulement 11% que les JO auront l’impact le plus important.
Second critère : l’industrie du tourisme
En ce qui concerne l’impact de ces deux événements sur l’industrie du tourisme, les brésiliens sont moins unanimes en faveur de la Coupe du Monde de foot (45%) qu’ils ne l’étaient avec l’économie. Ils sont environ un tiers à croire que les deux événements auront le même impact sur le tourisme et 20% à penser que les JO auront un impact plus fort que le ballon rond.
Troisième critère : la réputation internationale
La réputation internationale apportée par un tel événement est un critère qui divise les brésiliens, 37% pensent que seule la Coupe du Monde de foot peut apporter cette aura mondiale tandis que 36% sont persuadés que ces deux événements auront le même impact. Les brésiliens convaincus que seuls les Jeux Olympiques donneront au Brésil une image dans le monde entier ne sont que 19%.
Si cet exemple est particulier au Brésil, ce peuple entretient en effet un rapport très spécial au football et ces deux événements auront lieu sur son sol, on peut néanmoins conclure que l’impact d’une Coupe du Monde de football par rapport à celui des Jeux Olympiques est perçu comme plus important. Une telle compétition se déroule dans plusieurs villes et impacte donc de manière plus forte un pays dans son entier. Le point de vue des brésiliens sur les JO est néanmoins très similaire à la conclusion d’une précédente infographie publiée sur les JO de Londres où les écossais ne voyaient pas du même œil que les londoniens les effets olympiques.
La limite d’une Olympiade tient dans le fait qu’une grande majorité d’entre nous pense que seule la ville accueillant la manifestation bénéficiera de retombées et pas le pays entier. Une limite qui pourrait être supprimée en délocalisant certaines épreuves ou en faisant en sorte de rendre cet événement plus national mais ça c’est une autre histoire…
Du 3 au 10 novembre, la sélection d’expert marketing sportif choisie par Sporsora a voté pour élire les grands vainqueurs de la Grand-Messe du sponsoring sportif français.
Sur différentes thématiques, de l’activation de l’année jusqu’au trophée de l’engagement sociétal, trois projets ont été nominés et pourront prétendre le 28 novembre prochain à la récompense ultime dont rêve tout sponsor : Le trophée Sporsora ! Les votes sont désormais clos, nous pouvons donc dire ce que nous pensons sans se faire taper sur les doigts.
“A voté !”
Pour revenir sur les dossiers de candidatures, rendez vous ici, tous sont téléchargeables.
Que dire ? Il faut choisir entre V. Bolloré, B. Lallande et un inconnu (pardonnez mon manque de culture). Chaque projet peut être salué pour les risques encourus avec un pari un peu plus osé pour Direct 8, qui a choisit d’investir dans le football féminin et par la même de promouvoir et d’encourager l’égalité des sexes. Concernant les deux autres, peut-on parler de succès ? 120 000 visiteurs uniques pour Lorenzi TV soit 10 000 visiteurs uniques/mois… c’est moins que n’importe quel blog actualisé régulièrement. Pas de chiffres sur les visiteurs uniques pour Sponsoring.fr… Ok, on a un magazine diffusé à près de 3 500 « top dirigeants et décideurs », mais quid du grand public ? Combien de personnes payent les 365 € / an pour accéder à leur contenu ? L’audience fait parti des principaux indicateurs de succès d’un média ? En restant objectif, il manque quelques chiffres pour juger du succès de sponsoring.fr
Notre pronostic trophée média : Direct 8
Pour commencer, Accorhotels.com avaient un dispositif très complet et des opérations très originales (Voir Francky Gicquel dit “La Giclette”). Maintenant, si on ramène ça au sponsor qu’est Accorhotels.com, ils ont finalement été cannibalisés par Europcar qui a volé la vedette au groupe Hôtelier. D’un autre côté, le groupe a déjà eu son quart d’heure de gloire avec les Sofitel grâce à notre gauchiste préféré, on ne peut pas gagner sur tous les tableaux…. Concernant BNP Paribas leur dispositif était relativement complet, tant en terme d’activations terrain que sur les réseaux sociaux. Validé ! Enfin, concernant IBM, rien à redire, heureusement que Sporsora a bridé les dossiers à moins de 15 pages, ils auraient pu nous sortir une présentation en trois tomes…
Notre pronostic trophée activation : BNP Paribas
La FFJ est vraiment investie dans le sport à tous les niveaux de pratiques et a proposé une opération assez originale et pertinente par rapport aux valeurs et aux intérêts de ELA. Pour le reste, rien de foufou à mon goût.
Notre pronostic trophée engagement sociétal : La FFJ
C’est la crise à l’Olympique de Marseille… Il faut faire quelque chose ! Mais qui ose rendre une présentation aussi illisible ? Ne vous a-t-on jamais appris que les polices 10 sont à bannir de toute présentation ? L’idée de maillot communautaire est géniale, je suspecte simplement le slideur OM d’être le même que celui d’IBM… En ce qui concerne Chambery SR, belle initiative mais il aurait fallu les nominer dans la catégorie engagement sociétal pour leur donner une chance.
Notre pronostic trophée détenteur de droits : l’OM
Pour cette dernière catégorie, les trois dossiers sont complets et les dispositifs se valent. Les résultats sportifs ont par ailleurs boosté la visibilité et l’efficacité des actions mises en places par Europcar. Les tenniswomen françaises et les arbitres n’avaient qu’à mieux jouer !
Notre pronostic trophée sponsor de l’année : Europcar
En Nouvelle Zélande y a pas que le rugby, y a aussi la voile… Et les kiwis sont pas mals à ce petit jeu là, tellement bon que tout le monde veut s’associer avec eux. Décryptage de la meilleure team de voile du monde.
Pendant longtemps la voile n’a été une affaire que d’anglais ou d’américains mais un jour les néo-zélandais s’en sont mêlés laissant éclater au grand jour leur talent de navigateur. C’est en 1995 que l’aventure débute, lorsque Black Magic s’en va battre les américains chez eux et ramène la Coupe de l’America à Auckland. Ils conserveront la Coupe jusqu’en 2003 après que l’équipe suisse Alinghi batte Team New Zealand, les helvètes barrés par un néo-zélandais, Russell Coutts…
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=aaNjv16Qq5Q&feature=related[/youtube]
Aujourd’hui Team New Zealand est l’un des syndicats le plus puissant. A tel point que d’autres syndicats ou équipes viennent frapper à la porte des marins blacks pour bénéficier de leurs compétences et de leur expertise. Camper, marque de chaussures espagnoles, désirant participer à la Volvo Ocean Race est venue voir Team New Zealand afin de créer une équipe hybride pour remporter l’Everest de la voile. Les espagnols fournissent l’argent et le bateau et les néo-zélandais les marins.
Second accord en date, celui entre le Team et Luna Rossa, un syndicat italien. Les deux écuries qui vont s’affronter pour pouvoir espérer remporter la 34ème Coupe de l’America, ont signé un accord de coopération technique valide jusqu’au 31 décembre 2012, incluant l’accès intégral à toutes les données de Team New Zealand en matière de dessin et de performance pendant cette période. Cet échange de compétences est sans précédent et comparable à deux équipes de Formule 1 qui décideraient un jour de s’entraider bien qu’elles aient le même but, remporter le titre de champion du monde.
Team New Zealand est d’ailleurs le seul équipage participant aux trois grandes compétitions de voile : la Louis Vuitton Cup (pour accéder au statut de challenger et participer à la Coupe de l’America), la Volvo Ocean Race et les Extremes Sailing Series. Et à ce jeu là, même si les français ne sont pas les plus mauvais, ils sont encore loin d’atteindre la finale…
Le sport et le digital se sont rencontrés il y a quelques années déjà, c’est d’ailleurs la thématique de ce blog. Je ne vous apprend rien lorsque je vous dis que c’est désormais un outil de communication fondamental pour les annonceurs, institutions voire même les sportifs eux-mêmes. La conférence Sport Numericus célèbre cette rencontre et réunira ses acteurs le 15 novembre prochain à l’INSEP.
Au programme des débats (“Les réseaux sociaux, mode d’emploi”, “De nouveaux revenus grâce au numérique?”), des ateliers et du networking ! Ramenez vos cartes de visites, sont déjà confirmés de nombreuses personnalités dont Jean-Pierre Siutat, Pdt de la FFBB Martin Rogard, PDG de Dailymotion France ou encore Michel Mimran, Directeur Marketing du PSG (liste complète des speakers).
Partenaire de Sport Numericus, Digital Sport vous offre des places pour assister à l’évènement. Pour avoir une chance de remporter l’une des 5 invitations mises en jeu, je vous invite à commenter cet article en répondant à la question suivante : quelle est, selon vous, la meilleure activation Social Media faite par un communicant sportif (annonceur, institution, équipe sportive, sportif…) en justifiant brièvement votre choix. Vous avez jusqu’au dimanche 6 novembre pour participer.
A l’image du trail, les “mud runs” symbolisent la volonté de sortir d’une pratique sportive un peu trop institutionnalisée souvent focalisée sur les pratiques de piste, du 10k ou encore du marathon. Les mud runs sont une sorte de parcours du combattant calquée sur les
Dans quelques mois aura lieu un événement planétaire. La coupe du monde de foot au Brésil, une des CDM les plus attendues dans l’histoire du foot. Afin de pouvoir communiquer le mieux possible autour de son événement phare, la Fifa va mettre en place une
Après une double alerte publique de Luca Di Montezemolo puis de Jean Todt qui tout deux avaient évoqué le besoin de réduire les couts des écuries engagées en Formule 1. Et après une réunion ce vendredi, la décision a été prise de passer à l’acte.
Pour les quelques personnes (dont je fais partie) qui suivent le basket français (oui oui cela existe) vous avez surement remarqué beaucoup de changements ces dernières semaines. Je vais donc revenir sur 5 actions qui pour certaines, nécessiteraient des explications de la ligue. Pour d’autres
Tremblement de terre au sein du Football Européen ? La FIFA (et l’UEFA) testeront à Wembley le 2 juin prochain, à l’occasion du match Angleterre – Belgique, la technologie sur la ligne de but (GLT). Comme son nom l’indique, cette technologie permettra de savoir si le
Vendredi dernier, le Real Madrid est entré dans une nouvelle ère, celle des mega clubs, comme certaines marques sont devenues des mega brands, le club de la capitale espagnole vient de démonter qu’il était désormais plus qu’un club de football, il est une entreprise. Disneyland
Si la réponse est oui, alors lisez attentivement ce qui suit ! Mais avant tout chose, fâchons nous un peu, Digital Sport ne pas vous révéler tous les détails de cette campagne. Ouais, on préfère que ça soit Dejah Meldem, digital marketing manager à l’UEFA
Depuis 5 ans, la Grèce connait une récession économique des plus fortes. Le gouvernement n’y a pas résisté et la place du pays dans l’UE est aujourd’hui mise entre parenthèses. Si certains accusent les politiques grecques d’avoir plongé le pays dans cette situation à cause
Depuis toujours des questions hantent nos esprits, la vanille est-elle meilleure que le chocolat, les tortues ninja mettent-elles sa race à Shredder en un-contre-un, les Jeux Olympiques sont-ils plus forts que la Coupe du Monde de football. Pour les deux premières questions, je vous laisse
Du 3 au 10 novembre, la sélection d’expert marketing sportif choisie par Sporsora a voté pour élire les grands vainqueurs de la Grand-Messe du sponsoring sportif français. Sur différentes thématiques, de l’activation de l’année jusqu’au trophée de l’engagement sociétal, trois projets ont été nominés et
En Nouvelle Zélande y a pas que le rugby, y a aussi la voile… Et les kiwis sont pas mals à ce petit jeu là, tellement bon que tout le monde veut s’associer avec eux. Décryptage de la meilleure team de voile du monde. Pendant
Le sport et le digital se sont rencontrés il y a quelques années déjà, c’est d’ailleurs la thématique de ce blog. Je ne vous apprend rien lorsque je vous dis que c’est désormais un outil de communication fondamental pour les annonceurs, institutions voire même les
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